Les cours de religion ont toujours lieu dans les écoles, mais contrairement aux autres régions, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle se basent sur le Concordat pour continuer à organiser les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite.

Pourtant, l’Islam ne fait pas partie de cette organisation alors que l’on dénombre entre 150.000 et 200.000 musulmans vivants en Alsace-Moselle, probablement beaucoup plus que de luthériens ou les réformés.
C’est le député LREM du Bas-Rhin, Bruno Studer qui a soulevé le problème. Selon lui, l’Islam devrait, au même titre que les autres religions, être enseigné en Alsace-Moselle. Effectivement si les autres religions sont présentes dans ces trois départements, l’Islam devrait faire partie des différents cultes proposés aux étudiants.

L’élu “La République en Marche” du Bas-Rhin à Strasbourg qui est aussi professeur d’histoire-géographie estime que l’enseignement, quand même bien facultatif, des cultes catholique, protestant et juif n’est pas complet au regard de la diversité religieuse présente dans la région.
Même si officiellement les cours de religion sont obligatoires en Alsace-Morelle, il n’en reste pas moins qu’officieusement, les familles sont en droit de demander une dispense pour leurs enfants. Un collégien sur trois et un lycéen sur sept suivent régulièrement ces cours, pour le député il semble logique que les élèves de confession musulmane puissent aussi avoir ce choix. Malheureusement l’Islam n’est pas reconnu par le Concordat d’Alsace-Moselle, il faudrait donc modifier ce dernier pour qu’une parité soit possible.

Sachant que les ministres des cultes reconnus sont salariés de l’Etat, une modification du Concordat permettrait d’offrir le même statut aux imams. Une situation qui risquerait de faire couler beaucoup d’encre comme à l’habitude lorsqu’il s’agit d’Islam.
A moins qu’elle n’aboutisse à la suppression du Concordat purement et simplement.

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