C’est une histoire peu commune que relate le point .

Selon l’hebdomadaire, en Norvège, le numéro deux du Parti du progrès, classé à l’extrême droite, Per Sangberg, a présenté sa démission au gouvernement le 13 août dernier. Pour cause : il était parti, sans même prévenir le gouvernement norvégien, en excursion en Iran en compagnie d’une migrante, dont c’est le pays d’origine.

Le ministre âgé de 58 ans, qui a fait de la lutte contre l’immigration et l’islamisation son cheval de bataille, semble s’être épris de la jeune femme de 30 ans sa cadette, l’ancienne reine de beauté iranienne Bahareh Letnes.

Si l’amour est aveugle et a visiblement permis à Per Sandberg de s’affranchir de ses convictions pour profiter de son idylle, moyennant l’enterrement de sa carrière politique, l’affaire a attiré l’attention des services norvégiens de contre-espionnage, Politiets Sikkerhetstjeneste (PST). Pour cause : Per Sandberg était, avant sa démission, ministre des Pêches, c’est-à-dire responsable de la plus importante ressource norvégienne d’hydrocarbures. Un domaine sensible, alors que le PST croit savoir que l’Iran, la Russie et la Chine mènent des activités d’espionnage à Oslo. Une fois de retour au pays, Per Sandberg a vu son téléphone portable examiné par les services de sécurité, à la recherche de listes de contacts confidentiels ou de mots de passe auxquels la jeune Iranienne aurait potentiellement pu avoir accès.

Per Sandberg a expliqué avoir caché ses intentions de départ en Iran au gouvernement en raison du mariage qui le lie avec son épouse légitime, qui se trouve être elle-même secrétaire d’Etat au ministère de la Santé.

Ironie du sort : le Parti du progrès, dont Per Sandberg faisait partie, réclame à cor et à cri l’expulsion immédiate des réfugiés dont la demande d’asile est rejetée or la jeune Iranienne avait dû s’y reprendre à quatre fois avant d’obtenir le permis de résidence, précise Le Point !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici