Deux bateaux qui font partie de la flottille qui a brisé le blocus de Gaza, la Falestine et la Mairead, devaient accoster sur un quai de Seine à Paris. Or la préfecture, pour ne pas dire le gouvernement et l’Elysée, ont refusé.

Le but de ce voyage ? Dénoncer le blocus inhumain de Gaza qui dure depuis plus de 11 ans, qui empêche notamment les pêcheurs d’atteindre la zone de pêche à 36 kilomètres des côtes.

Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a déclaré :

Cette flottille est là pour montrer aussi le côté monstrueux du blocus imposé par les Israéliens

D’abord arrivés à Asnières, ils ont embarqué deux élus, les conseillers de Paris Raphaëlle Primet (PCF) et Jérôme Gleizes (Verts) alors que Claude Léostic, responsable de la plateforme des ONG pour la Palestine, était déjà à bord. Mais à leur arrivé à l’écluse de Suresnes, la brigade fluviale de la police attendait leur arrivée et ont procédés à des contrôles plus que stricts.

Les bateaux ont été interdits de traversée de Paris avec des banderoles pour Gaza et des drapeaux palestiniens et interdits d’accoster à Paris alors que des dizaines de personnes se sont réunis sur le quai devant le jardin Tino-Rossi pour accueillir les bateaux.

Encerclés par des Zodiac de la police, les bateaux ont été poussés le plus possible vers le milieu de la Seine.

Selon un des membres de l’équipage de la flottille, les policiers s’amusaient même à faire le plus de vagues possible pour les faire gîter un peu plus, voire les mouiller.

La vidéo :

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