Allâh Exalté soit-Il a dit dans la Sourate An-Naba verset 11 : « et assigné le jour pour les affaires de la vie, »

C’est-à-dire : Nous avons fait du jour le temps pour que vous vaquiez à vos besoins et assurer votre subsistance.

L’Islam réprouve l’oisiveté et encourage toute activité intellectuelle ou manuelle. Le croyant doit rechercher des moyens de subsistance par les voies licites et légitimes.

Le musulman est celui qui lutte dans l’adversité et qui ne craint pas d’affronter les difficultés de la vie pour nourrir sa famille.

Mais dire que le travail est une adoration est une formulation incomplète. Le Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine nous éclaire à ce sujet :

Plutôt les oeuvres qui font parties du culte voué à Allâh sont une adoration ainsi que ce qui s’apparente cela.

Mais les oeuvres accomplies pour ce bas-monde ne sont pas une adoration, sauf si elles sont faites dans le but de s’acquitter d’une exigence religieuse ; Comme de se prémunir ainsi que sa famille de la mendicité et de donner de ce qu’Allâh lui aura octroyé comme richesse aux nécessiteux.

Et à ce sujet le Prophète صىل الله عليه وسلم dit : الساعي على الأرملة و المسكين كالمجاهد في سبيل الله

« Celui qui s’emploie à aider les veuves et les pauvres est comme le combattant dans le sentier d’Allâh. »

En effet, le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) a dit :

«Les actes ne valent que par les intentions et chacun sera rétribué selon son intention.»

Donc, selon le Cheikh Ibn Uthaymin, « si le travailleur veut par cela le bien, alors ce sera un bien. Mais s’il veut par cela autre chose, alors ce sera fonction de son intention.»

Le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) a dit :

Vous êtes tous des bergers et tout berger est responsable de son troupeau. Rapporté par Al-bukhârî et Muslim.

Un jour, quelqu’un demanda au Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) de l’argent en aumône, alors qu’il était physiquement bien portant. Le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) l’interrogea sur les biens qu’il possédait.
L’homme répondit :« juste une couverture et un récipient pour boire de l’eau !»

Le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) demanda de les lui apporter. Une fois en sa possession, il interrogea son entourage : « Qui achèterait ces objets ? »
Quelqu’un proposa un dirham, un autre deux dirhams etc…
Le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) remit l’argent à l’homme et lui dit : « avec un dirham tu achètes à manger pour ta famille et avec le dirham qui reste, tu achèteras une pioche et tu me l’apporteras».

Une fois revenu avec la pioche, le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) lui demanda d’aller couper du bois pour le vendre et de revenir le voir deux semaines plus tard.
Ayant gagné dix dirhams, l’homme se rendit chez le Prophète (sallallahu `aleyhi wa salam) au bout de quinze jours.
Celui-ci lui dit alors : « Cela est beaucoup mieux que la mendicité dont ton visage portera la marque le jour de la résurrection ». (Rapporté par Mâlik, Al-bukhârî, Muslim, At-tirmidhî et An-nasâî)

Le Messager d’Allah (sallallahu `aleyhi wa salam) a également dit:

Il suffit à l’homme comme péché, celui d’abandonner ceux dont il a la charge. (Rapporté par Muslim ainsi que par At-tirmidhî dans le même sens mais avec une formulation différente).

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