Qualifiée de «salafiste» par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, l’école musulmane d’Échirolles avait été placée en liquidation judiciaire et n’avait pas rouvert en septembre.

En mai 2019, cet établissement musulman avait porté plainte contre lui pour diffamation.

Ce 25 novembre se tenait le procès en appel, condamnée en première instance à fermer.

Les enjeux sont très faibles. L’association qui gère l’école est en liquidation judiciaire. Elle n’a plus l’argent et l’énergie pour se battre.
Les efforts de l’État pour faire fermer l’établissement ont finalement eu raison du projet.

Pour leur avocat, l’école Philippe Grenier -du nom du premier député musulman de France, converti-, ouverte en 2016, n’a rien à voir avec le salafisme.

Les parents ne voulaient pas ou plus mettre leurs enfants à l’école publique. Sur la centaine d’élèves inscrits, une trentaine était auparavant scolarisée à domicile. Le président de l’association était, certes, très attaché aux valeurs de l’Islam, mais lorsque j’ai visité l’école, j’ai constaté qu’il y avait des drapeaux tricolores partout et que de nombreux projets artistiques étaient menés.

L’avocat rajoute qu’il n’y a vu que des «gens de bonne volonté».

Autre son de cloche du côté du ministère de l’Éducation nationale, où :

La suprématie de la religion sur les sciences est jugée problématique. Et l’on estime que le projet même de l’école pose un problème.

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