L’Aïd al-Adhâ c’est dans deux mois et une soixantaine de bouchers sur les 180 qui travaillent avec l’organisme de certification de viande halal AVS se sont réunis. AVS a annoncé qu’il ne certifiera pas de moutons pour la fête du sacrifice.

Pourquoi ? Parce que « les conditions ne sont pas requises », selon Fouad Imarraine, porte-parole d’AVS.

AVS estime aujourd’hui que les conditions imposées par les abattoirs et par les éleveurs ne nous permettent pas d’opérer un abattage d’ovins pour le sacrifice de l’Aïd Al-Adhâ’ dans un respect strict du rite islamique. Nous ne pouvons donc plus engager notre responsabilité.

Quelles sont les conditions pour qu’un mouton soit accepté ?

L’avis général, basé sur un hadith authentique, stipule que le mouton à sacrifier doit disposer de ses premières dentitions définitives, qui n’apparaissent que bien après la première année

Mais le problème est la disponibilité de ces animaux est difficile. « Or, les élevages en Europe ne proposent pas cette catégorie d’animaux » selon AVS.

« La validité du rite et des règles religieuses prime sur les règles financières » et AVS préfère s’abstenir de la certification cette année.

La solution ?

Il faut rappeler que, dans le cadre de l’abattage de l’Aïd, il est possible de réaliser l’abattage d’un bovin pour 7 familles qui pourront se le partager. Nous encourageons donc les consommateurs, qui voudraient s’assurer que leur sacrifice et offrandes répondent aux critères requis, à se réunir par groupe de sept familles afin de commander un bœuf certifié AVS, auprès de leur point de vente habituel.

AVS cherche actuellement des alternatives pour l’année prochaine :

On ne sait pas encore, mais on pourrait laisser les bêtes grandir au-delà d’un an en contrepartie d’un engagement auprès des éleveurs de la part des musulmans. Comme cela se fait déjà en Grande-Bretagne

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