
9 septembre 2025, neuf mosquées situées à Paris et dans ses banlieues ont été la cible d’un acte de profanation
des têtes de porc tranchées, un animal considéré comme impur en islam, ont été déposées devant les portes d’entrée de ces mosquées.
Lieu, déroulé et symbolique
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Les actes se sont produits dans des communes comme Montreuil, Malakoff, Gentilly et Montrouge, mais aussi près du centre de Paris. Al Jazeera
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Sur l’une des têtes de porc, le nom « Macron » était écrit à l’encre bleue, signalant une dimension politique ou de provocation intentionnelle.
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La police et le procureur de Paris ont ouvert une enquête pour actes islamophobes et pour possible ingérence étrangère.
Réactions et inquiétudes
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La communauté musulmane, les imams et les responsables des mosquées ont exprimé choc et colère : un acte de ce type provoque peur, sentiment de stigmatisation et appel à la solidarité.
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Les autorités ont évoqué la possibilité que ces actions soient liées à une interférence étrangère, de façon à attiser les tensions entre communautés.
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Parmi les réactions publiques : des appels à renforcer la sécurité des lieux de culte et à ne pas banaliser les actes haineux.
Ces incidents s’inscrivent dans un contexte où les actes islamophobes en France augmentent, selon les données officielles récentes.
Les déposants des têtes de porc sont sortis du pays peu après les actes, selon les premières pistes de l’enquête, ce qui renforce le sentiment que c’était un acte calculé pour provoquer.



























