Des Palestiniens déplacés marchent dans les eaux de crue après les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville de Gaza le 15 décembre 2025.

Le sénateur républicain Lindsey Graham a appelé à la reprise de la guerre dans la bande de Gaza lors d’une visite officielle en Israël, affirmant qu’une nouvelle opération militaire ciblée devait être menée contre le mouvement Hamas si celui-ci ne se désarmerait pas dans des délais fixés.

Un appel direct à poursuivre les hostilités

Graham a déclaré lors d’une conférence de presse que le Hamas avait profité de la période de cessez-le-feu pour « se renforcer » et consolidé son influence à Gaza. Il a estimé qu’il était essentiel de développer rapidement un plan d’action militaire, ajoutant qu’il encouragerait le président Donald Trump à « donner à Israël carte blanche pour éliminer le Hamas » si le mouvement refusait de déposer les armes.

Le sénateur a qualifié le conflit de long et brutal, mais selon lui, sans élimination ou désarmement du Hamas, il ne serait pas possible d’assurer la sécurité dans la région.

Contexte du cessez-le-feu et tensions persistantes

Bien qu’un cessez-le-feu fragile soit en vigueur depuis plusieurs mois, il existe de fréquentes accusations de violations de part et d’autre. Graham a indiqué que la deuxième phase de l’accord de trêve échouerait si le Hamas refusait de se désarmer, laissant entendre qu’un retour aux opérations militaires serait justifié dans ce contexte.

Dans les mêmes heures, des avions de combat ont mené des frappes aériennes sur Rafah et dans des zones orientales de Khan Yunis au sud de Gaza, malgré l’accord de cessez-le-feu en place.

Ce que propose Graham

  • Fixer un délai strict au Hamas pour déposer les armes.

  • Soutenir Israël dans une offensive militaire si le désarmement n’est pas réalisé.

  • Assurer, selon lui, que le retrait de capacités militaires du Hamas est essentiel à une paix durable dans la région.

Réactions possibles et débat politique

L’appel de Graham s’inscrit dans un contexte politique divisé aux États-Unis, où certains responsables appuient une approche plus militaire tandis que d’autres, notamment certains sénateurs démocrates, poussent à augmenter l’aide humanitaire et relancer des négociations diplomatiques pour un cessez-le-feu durable.

Cette divergence illustre le débat en cours à Washington sur la meilleure stratégie pour mettre fin à des années de conflit entre Israël et le Hamas, entre une pression militaire accrue et une recherche de solutions politiques et humanitaires.

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