
Le cycliste danois Jonas Vingegaard a été déclaré vainqueur au classement général après que les organisateurs ont confirmé que la course ne se poursuivrait pas.
On estime que 100 000 manifestants ont envahi les rues, franchissant les barrières et bloquant le parcours, ce qui a provoqué des affrontements avec la police qui a eu recours aux gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule.
Ces perturbations s’inscrivent dans une série de manifestations visant l’équipe détenue par des intérêts “israéliens”, dirigée par le promoteur immobilier canado-“israélien” Sylvan Adams, en raison des attaques en cours de l’entité “israélienne” contre les Palestiniens à Gaza. Sylvan Adams, figure influente du Congrès juif mondial, s’est illustré en promouvant l’image internationale de “l’État d’Israël”.
D’autres étapes de la course avaient déjà été affectées : la 11ᵉ étape à Bilbao avait été neutralisée en raison d’un blocage, et la 16ᵉ étape en Galice avait été raccourcie après que des centaines de personnes eurent affronté la police le long du parcours. Malgré le déploiement de plus de 1 000 agents pour la finale à Madrid, les organisateurs ont jugé que la course ne pouvait pas se poursuivre en toute sécurité.
La ministre espagnole des Sports, Pilar Alegría, a critiqué la participation des équipes “israéliennes” aux compétitions internationales, la comparant aux restrictions imposées aux équipes russes après l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Elle a estimé qu’autoriser une telle participation reflétait un “deux poids, deux mesures”.
Le gouvernement espagnol a récemment rappelé son ambassadeur de “Tel-Aviv” et interdit l’entrée sur le territoire à deux ministres d’extrême droite “israéliens”. L’Espagne a également officiellement reconnu l’État palestinien l’année dernière.
Lors d’un rassemblement du Parti socialiste à Malaga, le Premier ministre Pedro Sánchez a salué les manifestations, déclarant :
« Notre respect et notre reconnaissance vont aux athlètes, et notre admiration au peuple espagnol qui se mobilise pour des causes justes comme celle de la Palestine. L’Espagne brille aujourd’hui comme un exemple et une source de fierté, un exemple pour une communauté internationale qui voit notre pays faire un pas en avant dans la défense des droits humains. »



























