Les résidents à l’étranger constituent une « force importante pour le développement économique»

de certains pays comme le Maroc, l’Egypte ou encore le Liban, c’est l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui le dit.
Celle-ci estime que les MRE sont une « ressource à haut potentiel»

pour l’économie marocaine et ils sont surtout synonymes de rapatriement de devises. Chaque année le montant total des fonds transférés par les Marocains de la diaspora vers leur pays d’origine ne cesse de grimper.

En 2017, ce chiffre a atteint le record de 65 milliards de dirhams, soit près de 5,80 milliards d’euros. Une entrée d’argent qui fait le bonheur du Maroc, rien d’étonnant avec une hausse de 4.5% par rapport à 2016 qui tend à augmenter d’année en année.
L’Office des changes l’a précisé dans sa dernière note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs pour 2017, les investissements directs étrangers (IDE) sont en hausses de 15.4%, soit 21, 4 milliards d’euros, contre 18, 62 milliards d’euros en 2016.

Le Royaume a de quoi être fier de ses MRE, grâce aux transferts de devises, il est dans le peloton de tête des pays de la région MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord) qui reçoivent le plus d’argent de leurs ressortissants. En 2015, le transfert de devises représentait 6.5% du PIB Marocain.

L’Egypte est le numéro un de ce podium avec 19.7 milliards de dollars reçus en 2015, suivie du Liban (7.2 milliards de dollars), la Tunisie (2.3 milliards de dollars) et l’Algérie (2 milliards de dollars).
Outre le transfert de devises, les MRE constituent un gros potentiel en matière de placement de produit bancaire et de crédit immobilier, ils sont la seconde source de réserves de change du pays après le tourisme.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici