
Cela a été déclaré lors de la 2ᵉ Conférence parlementaire sur le dialogue interreligieux, organisée par l’Union interparlementaire (UIP) en coopération avec le Parlement italien à Rome.
Dans son discours, Mohammad Bin Ahmad Al-Yammahi a souligné que la promotion du dialogue interreligieux ne peut être atteinte sans une confrontation directe du phénomène des insultes envers les symboles et les lieux saints religieux, actes souvent commis sous prétexte de liberté d’expression, mais qui, en réalité, attisent la haine et menacent la paix sociale et internationale.
Il a affirmé que toutes les religions appellent à la coexistence et condamnent la haine, tout en mettant en garde contre le danger d’utiliser la religion à des fins politiques ou racistes, ainsi que contre les comportements extrémistes qui nourrissent les discours hostiles.
L’intervenant a également insisté sur le rôle crucial des parlementaires dans l’adoption de lois protégeant la liberté de croyance et criminalisant les discours de haine, ainsi que dans le soutien aux initiatives éducatives et médiatiques qui favorisent une culture de tolérance.
Il a conclu en affirmant que le dialogue interreligieux est une nécessité humaine pour parvenir à la stabilité, appelant à des positions courageuses qui élèvent la dignité humaine, quelle que soit la religion ou la croyance.