
Des activistes de la diaspora soudanaise et des ONG de défense des droits humains ont lancé une campagne de boycott de Dubai et des EAU, accusant les Émirats arabes unis de fournir un soutien matériel, logistique et financier à la milice RSF au Soudan impliquée dans des violations du droit international humanitaire.
Allégations et preuves documentées
Le Soudan accuse les Emirats Arabes Unis (EAU) d’avoir aidé la RSF en fournissant armes, financement et accès à des ressources stratégiques notamment du minerai d’or soudanais en échange d’influence et de concessions territoriales. Le Panel d’experts de l’ONU sur le Soudan a qualifié ces allégations de « crédibles » et évoqué un contournement de l’embargo sur les armes pour le Darfour.
Pourquoi cette affaire concerne-t-elle la communauté musulmane et le monde arabe ?
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Les EAU sont une destination prisée pour les investissements, le tourisme et les opportunités professionnelles dans le monde musulman : un appel au boycott remet en question des choix d’alliances et d’éthique collective.
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Le Soudan, pays à majorité musulmane, traverse une crise humanitaire majeure : la polémique entre EAU et RSF touche la conscience musulmane sur la solidarité et la responsabilité.
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L’étiquette « Dubai, habibi » (mon cher) fait partie de la culture populaire dans le monde arabe : mobiliser ce visage glamorisé pour un boycott crée une rupture symbolique forte.
Quelles conséquences probables ?
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Une réduction des flux touristiques et commerciaux vers Dubai/EAU dans certaines parties de la diaspora soudanaise et arabe.
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Une pression accrue sur les entreprises et marques basées à Dubai pour clarifier leurs liens avec les conflits régionaux.
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Le renforcement d’un discours critique dans le monde arabe sur la responsabilité des États du Golfe dans les crises africaines : cela pourrait faire boule de neige dans les médias arabes et les réseaux sociaux.























