Carcassonne - une bagarre éclate entre des policiers et des militaires en pleine rue2

CARCASSONNE – Dans la nuit de jeudi à vendredi, à 2 h du matin, une rixe a opposé un groupe de policiers du commissariat à des soldats du 3e RPIMa : deux fonctionnaires de police ont été blessés. Trois gardes à vue étaient encore en cours ce vendredi en fin d’après-midi.

« C’était très violent, avec des coups qui partaient dans tous les sens, des gens frappés au sol. Ça a duré une bonne demi-heure, avec des gens qui se battaient à différents endroits de la rue, avant que la police n’intervienne. J’ai rarement vu ça. »confie un riverain encore sous le choc dans les rues de Carcassonne.

Commencée à l’intérieur d’un bar, la bagarre alcoolisée s’est poursuivie sur la voie publique. Les policiers sont alors intervenus… avant – surprise – de rapidement reconnaître deux de leurs collègues en civil.

D’après le quotidien La Dépêche, ils étaient tous en civil et n’étaient pas dans l’exercice de leurs fonctions. Deux policiers ont été blessés – un a même eu le nez cassé – et comptent porter plainte, selon le directeur départemental de la sécurité publique.

Trois gardes à vue

Trois personnes ont été mises en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi, afin de comprendre les raisons de cette rixe, qui restent pour l’instant inconnues. Les images de vidéosurveillance de la ville vont être analysées pour en savoir plus, explique La Dépêche.

Sollicité sur le sujet, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de l’Aude, Laurent Coindreau, confirmait bien que des policiers et des militaires avaient été les acteurs de la scène. Et précisait que « les motifs et les circonstances » de l’altercation restaient « pour l’heure encore à déterminer, avec une enquête en cours », tout en confirmant que les deux agents blessés « avaient bien l’intention de déposer plainte »

« Il y avait de la violence, et de l’hystérie », résumait le riverain témoin de la scène. 

« Si les responsabilités des membres du régiment sont établies, il y aura des suites en interne. Un militaire n’est jamais condamné que sur le plan civil », explique l’officier de communication du 3e RPIMa.

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