Chloroquine - Didier Raoult dévoile une dernière étude pour contester son interdiction

Ce mercredi 27 mai, le Pr Didier Raoult a publié les conclusions d’une nouvelle étude vantant les effets bénéfiques de la chloroquine comme traitement contre la Covid-19.

 

Mercredi 27 mai, le scientifique marseillais a dévoilé une nouvelle étude menée sur 3737 patients traités à l’IHU Méditerranée Infection. Nous publions ce soir le résumé de notre article décrivant la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde. Ni torsades de pointes, ni morts subites n’ont été à déplorer”, a twitté Didier Raoult dans la soirée. 

Selon l’étude, un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d’hydroxychloroquine-Azithromycine (HCQ-AZ) permettent d’obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements. Pour parvenir à ces conclusions, cette étude s’appuie sur la prise en charge clinique de 3737 patients, dont 3054 (81,7 %) traités par HCQ-AZ pendant au moins trois jours et 683 (18,3 %) patients traités par d’autres méthodes”.

Une nouvelle fois, Didier Raoult s’en est pris à l’étude du Lancet sur les réseaux sociaux : Le Lancet demande des comptes aux auteurs de toute urgence. Ceux-ci se défendent en expliquant qu’un des 5 hôpitaux australiens était en fait un hôpital asiatique. Toujours des écarts inexpliqués. La magie du big data”. Dans une vidéo précédemment postée sur YouTube, il avait déjà vivement critiqué cette étude : Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec le big data change ce que nous nous avons vu ?”

Lancet, une étude « foireuse »

“Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec du big data change ce que nous avons vu ?, interroge Didier Raoult. Des électrocardiogrammes, ici, nous en avons fait 10 000 chez les malades qui ont eu cette maladie. 10 000 électrocardiogrammes qui ont tous été vus par l’équipe d’un cardiologue spécialisé dans l’analyse électrique du coeur…”

Je ne vais pas changer d’avis parce qu’il y a une publication, quel que soit le journal dans lequel elle sort, maintient le directeur de l’IHU de La Timone. C’est plus une question de savoir s’il existe une dérive des journaux de recherche médicale, ce que je crois, comparable à ce qu’on a vu chez les médias généralistes, dans laquelle la réalité est tordue de telle manière qu’à la fin, ce qui est rapporté n’a plus rien à voir avec ce qui est observable.”

“Moi, il n’y a rien, à part peut-être l’Alzheimer, qui effacera ce que j’ai vu de mes yeux. Le reste, ce qui se publie dans la littérature, c’est complètement déraisonnable, poursuit le professeur Raoult. Si d’un coup, il suffisait que quelqu’un publie une bêtise pour que j’oublie tout ce qu’on a fait pendant deux mois et demi, je serais devenu fou. Donc je ne vais pas changer d’avis parce qu’il y a des gens qui nous disent ‘nous qui n’avons pas vu de malades, nous vous disons ce qu’il s’est passé, alors que vous qui avez vu des malades, vous ne savez pas ce qu’il s’est passé’.”

 

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