Jean-Michel Blanquer maintient finalement l’instruction en famille sauf pour les musulmans - VIDEO (1)

Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a confirmé ce dimanche soir, sur CNews, l’évolution de la position de l’exécutif sur l’instruction en famille. L’instruction à domicile « doit être beaucoup plus encadrée que ça ne l’était jusque là, de façon à assurer les droits de l’enfant », a souligné Jean-Michel Blanquer dimanche soir.

 

Début octobre, dans son discours aux Mureaux (Yvelines), Emmanuel Macron avait annoncé que l’instruction scolaire à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé ». L’instruction devait devenir obligatoire au sein de l’école, dès l’âge de 3 ans. « C’est une nécessité, avait insisté le chef de l’Etat. J’ai pris une décision, sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969. »

Mesure d’exception qui vise les musulmans

Le ministre de l’Education nationale continue d’évoquer les motifs de refus de l’instruction en famille : « le fondamentalisme islamique, les phénomènes sectaires et un trop grand laisser-aller vis-à-vis des enfants », sur les quelque 60.000 enfants qui sont sous ce régime. Jean-Michel Blanquer veut « éviter qu’on envoie des petites filles de 3 ans, voilées de la tête aux pieds dans des hangars », un phénomène qui « a augmenté depuis une dizaine d’années».

Il faut « se donner des outils juridiques pour empêcher cela »dit-il. Au lieu d’avoir un système déclaratif comme aujourd’hui, il y aura donc « un système où l’on vérifiera le projet éducatif que vous avez pour votre enfant», indique Les Echos.

Mais il rappelle « la liberté d’enseignement, fondamentale » et se veut « rassurant vis-à-vis de ceux qui n’ont rien à craindre sous l’angle de la violation des valeurs de la République ». On est loin de la quasi-interdiction annoncée par le chef de l’Etat début octobre. « On ne peut pas à la fois nous dire que nous sommes verticaux et nous demander de ne pas écouter», plaide Jean-Michel Blanquer tout en assurant que, « depuis le début», il a « indiqué qu’il y aurait un système d’exceptions».

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