Le Ministère de l’Intérieur condamné à verser des indemnités de dédommagement à Idriss Sihamedi 

C’est une deuxième victoire pour Idriss Sihamedi. Le Ministère de l’Intérieur a été condamné à reverser 1500 euros au fondateur de l’ONG BarakaCity suite à son refus de lui communiquer les mentions contenues dans sa fiche S.

 

Le Tribunal autorise BarakaCity à poursuivre ses activités

Les avocats de l’ONG BarakaCity annonce que le Tribunal judiciaire d’Evry donne raison à BarakaCity en permettant à l’association de gérer elle-même la dévolution de ses actifs conformément à ses statuts. Le liquidateur judiciaire désigné à l’insu de l’association a perdu son mandat suite à la procédure menée par les avocats de BarakaCity.

 

Idriss Sihamedi alerte les donateurs

L’association humanitaire BarakaCity, dissoute fin octobre par le gouvernement a dénoncé le gel «illégal» de ses fonds par l’État d’un montant de 1,5 million d’eurosIdriss Sihamedi, fondateur de l’association, alertent les donateurs de la situation.

 

«On ne comprend pas. On a pris acte de la dissolution, on était en train de l’organiser, et subitement le gouvernement gèle les fonds de l’association et mes fonds personnels, sans en préciser le motif», a déclaré le président et fondateur de l’ONG, Idriss Sihamedi.

Ce dernier dénonce l’«acharnement» du gouvernement, qui «après avoir dissout l’association, tente de neutraliser ses activités dans le monde entier» et «bafoue le droit de 2 millions de bénéficiaires» de ses programmes d’aide «par les moyens les plus malhonnêtes». «Nous allons faire tous les recours qu’il faudra» contre cette «nouvelle décision complètement disproportionnée par rapport à ce qu’on peut nous reprocher», a-t-il ajouté.

L’avocat de BarakaCity, Me Vincent Brengarth, a dénoncé des «atteintes au droit de propriété et d’association» et confirmé ces recours. Dénonçant un dossier «politique», il a regretté que «l’administration use de tous les moyens pour que BarakaCity ne puisse disposer librement de ses avoirs» pour organiser sa dissolution en France et poursuivre ses activités ailleurs. «L’acharnement administratif doit avoir ses limites», a-t-il ajouté, en rappelant que la justice avait enquêté sur l’ONG pendant trois ans, entre 2016 et 2019, sans trouver «quoi que ce soit de répréhensible», indique Le Figaro.

 

 

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