L’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a partagé un fou rire avec une journaliste de CBSNews quelques instants après avoir entendu dire que le dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi avait été tué en 2011.

 

«Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort», a-t-elle plaisanté quand un assistant a annoncé la mort de Kadhafi entre des entretiens officiels.

Clinton était à Tripoli plus tôt cette semaine là pour des entretiens avec les dirigeants du Conseil national de transition (CNT) de Libye.

« Sensationnel! » dit-elle, regardant le BlackBerry d’un assistant avant de noter prudemment que le rapport n’avait pas encore été confirmé. Mais Hillary Clinton semblait impatiente de conclure l’intervention militaire multinationale qu’elle avait tant fait pour organiser, et dans un rare moment sans surveillance, elle a laissé tomber sa réserve.

«Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort!» s’exclama-t-elle.

Deux jours auparavant, Mme Clinton avait fait une tournée triomphale de la capitale libyenne, Tripoli, et pendant des semaines, les principaux collaborateurs avaient fait circuler un «ticktock» décrivant son rôle principal dans les événements qui avaient conduit à ce moment.

Le calendrier, a écrit son principal assistant politique, Jake Sullivan, démontrait «le leadership / l’appropriation / la gestion de la politique libyenne de ce pays par Mme Clinton du début à la fin». Le langage de la note la plaçait au centre de tout: «HRC annonce… HRC dirige… HRC voyage… HRC s’engage», lit-on.

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