Présent sur le plateau de Balance ton post sur C8, le journaliste Mohamed Sifaoui, ardent critique de l’Islam et défenseur du laïcisme, a dû faire face à Jimmy Mohamed qui, lui, n’était  « pas Mila ».

Jeudi 30 janvier, Cyril Hanouna avait décidé d’aborder un épineux dossier : celui de l’affaire Mila, l’adolescente prise à partie sur Internet, et qui avait vulgairement critiqué l’Islam.

 

Retour sur l’affaire de la lycéenne Mila

Dans sa vidéo, la jeune femme avait expliqué « détester la religion, le Coran », qu’elle estimait remplis de « haine »« On ne peut pas être raciste d’une religion. L’islam est une religion, j’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter. Votre religion c’est de la merde », avait-elle fait valoir.

Quelques jours après le début de la polémique, Mila, la jeune fille de 16 ans, s’est exprimée publiquement pour la première fois. Elle précise ne pas regretter ses propos et défend le droit au blasphème.

« Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée », a déclaré la jeune fille.

Désormais, sur les réseaux sociaux, deux camps s’affrontent. Ceux qui soutiennent la jeune femme, affirmant que le blasphème n’était pas illégal en France, avec le hashtag de soutien #JeSuisMila, et ceux qui condamnent les propos de la jeune femme à travers le hashtag contraire : #JeNeSuisPasMila. Des personnalités politiques hostiles à l’Islam, comme Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, ont apporté leur soutien à la jeune femme.

Le député et président de Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, a exprimé sa colère : «Honte au Parquet qui met à égalité la victime et ses agresseurs ! Soutenons Mila face au Parquet qui vient d’ouvrir une enquête contre elle parce qu’elle a osé critiquer l’Islam… Ce sont ceux qui la menacent de mort qu’il faut condamner ! #JeSuisMila.»

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