Sept nouveaux cadavres appartenant à des Rohingyas ont été retrouvés ce lundi matin, à Myo Thu Gyidans dans la province de Maungdaw, dont un enfant de 13 ans. Les violences qui n’ont jamais cessé, semblent avoir redoublé de vigueur ces derniers jours.

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Le 20 juin dernier, un rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) faisait état de violations des droits de la minorité musulmane, les Rohingyas en Birmanie. « Une série de violations grossières des droits de l’homme contre les Rohingyas […] qui laisse supposer une attaque de grande ampleur ou systématique […] qui pourrait déboucher sur une possible accusation de crimes contre l’humanité devant un tribunal », indique le rapport.
accablant pour le régime birman.
Les Rohingyas sont une minorité de plus d’un million de personnes vivant en Birmanie depuis des générations mais restent considérés comme des immigrés illégaux dans leur propre pays. Après le conflit inter-communautaire de 2012, plus de 100.000 Rohingyas ont été entassés dans des camps de réfugiés et les autres se voient refuser la citoyenneté birmane et sont contraints aux travaux forcés et autres abus.

Les violences inter-communautaires entre bouddhistes et musulmans ont fait des centaines de victimes, principalement musulmanes. Bannis de la société, les musulmans sont exclus du marché de l’emploi, du système éducatif et de santé depuis les années ’90 et les enfants Rohingyas ne reçoivent pas de certificat de naissance.
Pourtant, les Rohingyas présentés comme l’un des peuples les plus persécutés au monde n’intéressent pas la communauté internationale, ni même les pays Arabes. Ils sont abandonnés aux mains du régime totalitaire birman et la conseillère d’Etat Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix obtenu en 1991 est aux abonnés absents, d’ailleurs elle refuse d’utiliser le mot “Rohingya” qui n’existerait pas selon les extrémistes bouddhistes.

La visite en Birmanie en juin 2016 du ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault n’a pas vraiment contribué à soulager la souffrance des Rohingyas, le ministre français s’étant bien gardé de prononcer le terme tant redouté “Rohingyas” en public.

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