Le décès d’un fils mort pour la France ne fait pas le poids face au voile de madame Latifa Ibn Ziaten. Venue témoigner lors des « Rencontres de la laïcité », un débat organisé par un groupe socialiste à l’Assemblée nationale, la mère de l’un des soldats tués par Mohammed Merah à Toulouse en 2012 a été sifflée et huée par certaines personnes présentes dans l’hémicycle.

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La cause ? Le voile porté par Latifa Ibn Ziaten qui a apparemment fait tâche dans l’antre de la République et de la laïcité.
A partir de là, les versions divergent, mais tout le monde s’accorde pour dire qu’aucun député n’a pris part à la flagellation publique de madame Ziaten. D’après le député PS des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany l’instigateur de l’événement, il s’agirait de quelques personnes étrangères au parti socialiste qui, offusqués par la vue du voile, auraient exprimé leur mécontentement. Et suite à leur grossière intervention, le député les aurait invité à quitter les lieux.
« Suite aux allégations non fondées de deux journalistes […] je tiens à faire la mise au point suivante. Deux participants qui n’étaient ni députés ni, manifestement socialistes, sur 200 ont voulu contester le port de ce foulard […] J’ai donc invité ces deux personnes à quitter à la salle », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
L’autre version nous vient d’une journaliste de La Vie qui confirme que des personnes ont quitté la salle « suite à l’intervention de Latifa Ibn-Ziaten venue voilée ».

Un comportement irrespectueux qui a déchaîné les passions des réseaux sociaux où les internautes dans leur grande majorité ont pris fait et cause pour la militante républicaine qui a reçu le 19 novembre dernier le prix de la fondation Chirac en raison de son engagement en faveur du “vivre-ensemble”.
Devant l’indignation dont elle a été victime, Latifa Ibn Ziaten s’est justifiée sur son hijab qui n’en serait pas un d’après elle, il s’agirait juste d’un foulard porté en signe de deuil pour son fils et non un symbole religieux.

Madame Ibn Ziaten veut à tout prix honorer le rôle qui lui a été attribué depuis la perte de son fils et continuer à défendre les valeurs laïques de la République, quitte à dénigrer sa propre religion.

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