Une victoire certes, mais la bataille n’est pas encore gagnée. La mosquée de Fréjus vient de connaître sa première accalmie dans la tempête où elle est plongée depuis que la commune de Fréjus ne vienne remettre en question la construction de la mosquée.
Confrontée au maire FN de la ville, l’association Al Fath s’est vue contrainte de fermer le lieu de culte, mais le Conseil d’Etat vient d’ordonner la réouverture de la mosquée au grand dam de David Rachline, le maire FN.

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Le Conseil d’Etat a évoqué : «Le refus persistant de permettre l’ouverture d’un lieu de culte achevé depuis plusieurs mois, en dépit d’une décision de justice ayant relevé l’illégalité du seul motif dont le maire se prévaut, alors que (…) 650 personnes qui se réunissent chaque vendredi devant la mosquée de Fréjus ne disposent d’aucun lieu de culte adapté à moins de 15 kilomètres (…) crée une situation d’urgence particulière» .
Le Préfet du Var aura la charge de veiller au grain en se substituant au maire et d’autoriser l’ouverture provisoire de la mosquée.

Malheureusement cette décision n’allège en rien le poids de l’épée de Damoclès qui pend au-dessus de la mosquée de Fréjus.
Accusée d’avoir acquis le permis de construction d’une façon « frauduleuse », l’association Al Fath devra le 28 février prochain défendre son cas devant le tribunal correctionnel.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé la démolition pure et simple de la mosquée qui n’a même pas été encore inaugurée. Le procureur a aussi requis 60.000 euros d’amende à l’encontre de l’association musulmane ainsi que 30.000 euros pour son président, Driss Maaroufi.
Prions Dieu que l’acharnement du maire FN soit anéanti et que la mosquée puisse officiellement ouvrir ses portes aux nombreux fidèles.

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