Les incidents ayant pour cible les voyageurs musulmans se suivent et se ressemblent. Après la compagnie aérienne britannique Easy Jet passée maître dans le débarquement de passagers musulmans, voici la compagnie américaine Southwest Airlines.
Nous avons relaté la malheureuse mésaventure de cet irakien qui s’est fait expulser de l’avion de la Southwest Airlines pour avoir parlé en arabe, cette fois-ci c’est le cas d’une musulmane d’origine somalienne qui vient grossir le rang des victimes des amalgames.

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Hakima Abdulle est une habitante originaire de Chicago, il y a quelques jours elle embarque dans un appareil de la Southwest Airlines pour se rendre à Seattle assister à l’accouchement de sa nièce.
Une fois installée à bord de l’avion, elle demande à son voisin de changer de place pour pouvoir s’asseoir côté couloir. Bien mal lui en pris, pour une raison inconnue quelques minutes après elle est priée de quitter l’avion, ce qu’elle fait sous bonne escorte. Hakima est abasourdie par ce qui lui arrive, serait-ce son voile qui serait le responsable de cette soudaine panique ou peut-être le fait d’avoir changé de place, à moins que ce ne soit les deux ?

C’est entourée de plusieurs policiers, montés spécialement à bord, que Hakima est débarquée sans ménagement. Arrivée dans le hall de l’aéroport de Chicago, elle devra patienter plusieurs heures sans comprendre la raison de son expulsion, personne n’ayant daigné lui expliquer quoique ce soit. Plus tard, elle sera autorisée à reprendre un autre avion et regagner sa destination finale.

Son mari Abukar Fadaw ne décolère pas et exige que la lumière soit faite sur cette injustice manifeste. La victime ne dort plus depuis ces événements qui l’ont marqué au plus profond d’elle-même. « Elle a été humiliée en raison de sa religion et de la manière dont elle est habillée. C’est révoltant ! », proteste son époux, indigné par les abus dont les musulmans sont de plus en plus victimes.
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) est là pour veiller au grain, Zainab Chaudry, l’une de ses responsables est montée au créneau. Lors d’une conférence de presse, elle a dénoncé la discrimination religieuse à l’égard des musulmans qui tend à prendre une ampleur inquiétante dans l’indifférence générale.

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