Face à l’explosion des actes islamophobes qui ont fait suite aux attentats de Londres et Manchester, les autorités londoniennes ont décidé de prendre les choses en main avant que la situation ne dégénère davantage.
Le 16 octobre, une grande campagne de sensibilisation intitulée « Tous unis contre les crimes de haine » dont l’objectif est de mettre un terme à cette escalade de violence a été lancée.

Le rapport accablant de Tell Mama, premier service musulman d’assistance téléphone, a alerté les autorités britanniques. Ce service recense toutes les agressions à caractère islamophobe qui lui sont rapportées. Et au fil des années, la liste des attaques à l’encontre des musulmans ne cesse de s’allonger sans pour autant susciter l’émoi au sein de la société anglaise bien trop affairée à chercher un coupable responsable des tristes événements qui l’ont endeuillée.
Pour contrer la flambée islamophobe, les responsables de la société publique Transport for London et ceux de la police ont décidé d’unir leurs efforts. Des bannières ont été accrochées devant les entrées des métros et les arrêts de bus lors de la Semaine nationale de mobilisation contre la haine.

Une mobilisation que la communauté musulmane n’espérait plus tant la multitude d’agressions et d’actes de vandalisme dont elle est victime reste impunie.
Nozmul Hussain, le responsable de la Mosquée de l’East London n’a pas caché sa joie: « Nous voulons envoyer un message clair et fort à tous nos concitoyens, musulmans et non musulmans, qu’ils soient victimes ou témoins : vous ne devez pas avoir peur de signaler discrètement le moindre incident, la moindre agression islamophobe à la police », a-t-il conseillé.
«Londres est riche de sa diversité et nous ne tolérerons pas ceux qui cherchent à nous diviser par la haine et le fanatisme, nous serons toujours unis ! » a renchéri le surintendant Adnan Qureshi, qui souhaite que la peur change de camp.

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