Le think-tank anglo-saxon «The KitSon» devait organisé un dîner-débat à Paris, le 11 février prochain, autour du thème : «Les Musulmans auront-ils envahi l’Europe en 2040 ?»

Capital nous apprend que finalement, ce dîner n’aura pas lieu. En cause : la présence de l’islamologue suisse Tariq Ramadan.

Elisa Kitson, fondatrice de ce cercle de réflexion qui a l’habitude de convier régulièrement journalistes, intellectuels et décideurs internationaux à des débats géopolitiques à Paris, a précisé,

On m’a demandé d’annuler cet événement, ce que je regrette amèrement.

Sa présence provoquait la colère de certains participants.

Pourtant, le think tank se félicitait de débattre autour du thème «Will Muslims have taken over Europe by 2040 ?», comprendre «Les Musulmans auront-ils envahi l’Europe en 2040 ?». Un événement où deux intellectuels devaient s’affronter : le Major Gen. Jonathan Shaw et donc Tariq Ramadan, avec comme modérateur le docteur Ardavan Amir-Aslani.

Mais l’essayiste et chroniqueuse Céline Pina, fondatrice du mouvement «Viv(r)e la République», nous a pondu une réaction indignée. Elle se dit surprise du choix de «l’invité vedette», à savoir Tariq Ramadan, un homme «mis en examen pour viol».

Le premier problème c‘est que Tariq Ramadan n’est pas musulman, il est Frère musulman. Le deuxième problème est que les Frères musulmans sont des islamistes. … J’espère au moins que cette rencontre sera un échec

Selon elle, l’objectif de ce débat à huis clos est de faire rencontrer islamistes et décideurs, dans le but de faire affaire ensemble et de créer des réseaux.

Bienvenue dans un pays où ceux qui veulent manipuler les élites pensent que l’on peut s’appuyer sur leur indifférence totale à leur pays et à la décence commune.

La France gouvernementale et celle des élites ne veut plus de Tariq Ramadan, il est devenu persona non grata. Déjà en 2019, le même genre de polémiques avait amené à l’annulation de deux de ses conférences.

Actuellement, l’islamologue suisse est en liberté conditionnelle et assigné à résidence pour cette affaire.

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