Voici un florilège des déclarations islamophobes dont la France se gargarise sans honte. De droite ou de gauche, les élus de la République rivalisent d’ingéniosité pour nous inventer des termes toujours plus ridicules dans le seul but de diaboliser l’Islam. Un petit jeu pervers auquel chacun s’adonne sans vergogne et personne ne manque à l’appel, pas même le président de la République.

Entre l’« antisémitisme islamo-musulman » et celui de l’« islamo-gauchiste » et l’«islamisation»

de la France, nous n’avons que l’embarras du choix. Pour d’autres « plus on va à la mosquée, plus on est susceptible de partager des opinions antisémites », bref vous l’aurez compris, après les nazis voici une nouvelle ère, celle des « frères musulmans » et des « jeunes de banlieue

» prêts à « abattre des juifs et des chrétiens ».

Le directeur exécutif du CCIF, Jawad Bachare tire la sonnette d’alarme, car si jusqu’à présent seuls les «jeunes musulmans» étaient sur la sellette, aujourd’hui c’est l’ensemble de la communauté musulmane qui est accusée de tous les maux, qui se résume aujourd’hui à l’ «antimétisme», qui aurait selon certains pris une ampleur démesurée.

Face aux ignobles attaques, la Oumma a pourtant la possibilité de se défendre comme le rappelle le directeur du CCIF.
Concernant les déclarations islamophobes, il suffit de saisir le CSA (le Conseil supérieur de l’audiovisuel) ou encore de solliciter les représentants politiques locaux.

Mais la question qu’il y a lieu de se poser, c’est pourquoi les médias et les politiques ont le sentiment qu’ils peuvent dire tout et n’importe quoi à propos des musulmans ?
Pour la simple et bonne raison que ces derniers réagissent peu ou pas pour faire valoir leurs droits.

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