Cédric Chouviat, mort après un contrôle le 3 janvier 2020 à Paris est devenu l’un des symboles des «violences policières». Sa famille compte demander une nouvelle fois  la suspension des quatre policiers mis en cause.

Dimanche à partir de 14 heures, une marche rendra hommage à ce livreur mort à l’âge de 42 ans, mais aussi à « toutes les familles de victimes » de violences policières. Cette marche entend s’élever également contre la proposition de loi « Sécurité globale ».

Les policiers nient leur responsabilité

Un slogan dominera le rassemblement : «Quatre policiers m’ont tué. Moi, mort le 3 janvier. Eux, toujours policiers.» Un an après les faits, la famille de Cédric Chouviat, multiplie toujours les demandes de suspension des quatre fonctionnaires de police.

 

 

Pour Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, «l’absence de mesure administrative provisoire (à l’encontre des fonctionnaires mis en cause), incohérente au regard de la terrible gravité des faits, traduit manifestement une tolérance de la part de la hiérarchie, incompréhensible et insupportable pour la famille».

Trois mises en examen pour « homicide involontaire »

Quatre policiers ont participé à ce contrôle quai Branly près de la tour Eiffel, à l’endroit où la marche de dimanche doit s’achever. Trois ont été mis en examen pour « homicide involontaire », tandis qu’une quatrième policière a été placée sous le statut de témoin assisté.

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