200 millions de dollars ! C’est la somme que le Japon s’engage à verser au profit d’une association humanitaire palestinienne, afin de venir en aide aux réfugiés du pays et d’accélérer le développement des infrastructures.

Cette promesse émane du ministre nippon des Affaires Etrangères Fumio Kishida, lors de la deuxième conférence sur la coopération entre les pays de l’est asiatique pour le développement palestinien, qui s’est tenue samedi 1er mars dernier à Jakarta, capitale de l’Indonésie.
Ainsi, les représentants de 22 pays se sont engagés à participer au développement de la Palestine.

De son côté, les Nations Unies ont appelé à ce que l’attention soit davantage portée aux réfugiés du camp syrien de Yarmouk. Filippo Grandi, commissaire général de l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a décrit le camp de Yarmouk comme étant devenu « un symbole des tragédies accumulées par les réfugiés palestiniens ».
L’UNRWA estime que les besoins de financement pour venir en aide aux réfugiés pourraient atteindre la somme de 1,5 milliards de dollars cette année.

Par ailleurs, le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono exprime une vision optimiste quant à l’avenir de la Palestine, affirmant que « la reconnaissance universelle de la Palestine en tant qu’État indépendant et souverain et comme État membre à part entière des Nations unies » serait possible.
« Cela fait maintenant plus de cinq décennies que les Palestiniens se battent pour réclamer leur indépendance » a t-il déclaré lors de la conférence, insistant sur le fait que le débat doit en priorité être axé sur l’engagement et l’implication de la communauté internationale pour la Palestine.

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