Une rescapée Ouïghoure ayant trouvé refuge en France a accepté de témoigner de l’horreur qu’elle a pu vivre dans les camps chinois. Emprisonnée pendant plus d’un an, Gulbahar Jalilova a été détenue dans l’un des camps réunissant les Ouïghours, cette minorité chinoise musulmane subissant la répression des autorités.

Rescapée en France, Gulbahar Jalilova vient de déposer du demande d’asile.Torturée, violée, soumise à une contraception forcée, elle a accepté de parler pour le journal Mediapart.

Gulbahar Jalilova est l’une des toutes premières victimes de la répression islamophobe chinoise à prendre la parole en France.

La rescapée raconte notamment comment elle a été emprisonnée dans 25 m2 avec des dizaines d’autres détenues âgées de 14 à 80 ans. Et ce, de mai 2017 à septembre 2018.

Lors de cette interview, elle explique notamment combien les femmes sont particulièrement touchées et brisées par la forte répression chinoise.

Gulbahar Jalilova explique au sujet de son arrestation en 2017 :

« A partir de 15h jusqu’à 23h30, ils m’ont amenée dans un sous-sol, m’ont mise sur une chaise en fer et m’ont interrogée et ils m’ont frappée vraiment fort. »

La rescapée continue :

« Ils nous donnent des tubes en plastique pour vérifier que nous ne sommes pas enceintes. J’ai déjà vu des filles enceintes qu’ils ont forcé à avorter. »

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