Dans la ville de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, quatre individus ont été soupçonnés d’avoir provoqué la mort d’un vigile, Saïd Bourarach, par le biais de pressions dites « psychologiques ». Le juge d’instruction a décidé de renvoyer les quatre inculpés à la cour d’assise. Le cas a été examiné le mercredi 26 février, devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris, nous apprend le site RTL.fr.

Les faits se sont déroulés au mois de mars 2010 : Saïd Bourarach, un vigile d’un magasin de bricolage, est retrouvé inerte dans le canal de l’Ourcq. D’après une autopsie, la cause de cette mort serait une noyade. Peu avant le drame, une violente altercation a éclaté entre la victime et quatre autres clients.
Le motif : une futile histoire de pot de peinture et de pinceau, au moment de la fermeture des portes du magasin.

Les quatre suspects ont été par la suite incarcérés et mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Depuis la fin de l’enquête, ces derniers ont été libérés. Cependant, le juge d’instruction chargé de l’enquête réclame le renvoi des suspects en cour d’assise.
En effet, bien que la victime n’ait pas été noyée, les quatre individus ont exercés une « perturbation psychologique » et un choc « émotif » très intense sur le vigile.

Ce cas suscite de vives interrogations. En effet, l’avocat d’un des principaux suspect, Maitre Paul Le Fèvre, a fait appel à la décision du juge en défendant que « c’est la victime elle-même qui a pris la décision de sauter dans le canal » et par conséquent, n’avait nul besoin de l’aide des quatre agresseurs.

Espérons simplement que la justice éclaircisse au mieux cette histoire, pour cet homme, mort injustement, et laissant sa femme et ses enfants dans la détresse.
Allah ya rahmou

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