C’est un bilan alarmant que fait Médecins sans frontières.

Plus de 5 000 Palestiniens auraient été blessés par les balles de soldats israéliens lors des marches du retour, ces manifestations hebdomadaires dans la bande de Gaza.

Les blessés sont essentiellement touchés aux jambes.

C’est la question qu’ Envoyé Spécial, magazine d’information présenté par Elise Luceta posé à Nadav Weiman à Tel Aviv.

Le journaliste d’ Envoyé spécial montre à l’ancien sniper, des images tournées devant la grille qui sépare Israël de la bande de Gaza.

Depuis la butte, la ligne de tir est bien dégagée, commente-t-il. Un sniper, ça tire à 200, 300, 400, 500 mètres. Là, il tire à 60 ou 70 mètres. Ça veut dire que dans sa lunette, il peut choisir de tirer sur le genou, la cheville, le tibia… Il est tellement proche qu’il peut tirer où il veut. Ça veut dire aussi qu’il voit très clairement que cet homme n’a pas d’arme, que c’est juste un manifestant

L’ancien soldat va même déclarer :

Dans nos règles d’engagement, il est dit que le meneur de la manifestation, on peut tirer dessus – dans la jambe. (…) Personne ne remet ça en cause, ce sont les instructions de l’armée.

Le journaliste lui demande :

Les soldats israéliens seraient formés pour tirer sur le leader d’une manifestation, même s’il ne porte pas d’arme ?

Sa réponse est sans appel :

Oui! Ces gens qui manifestent côté Gaza ne sont pas une menace, poursuit-il. Vous pourriez les éloigner avec des balles en caoutchouc, plus de gaz lacrymogène… les forces israéliennes auraient bien d’autres possibilités

L’armée d’occupation réfute tout abus.

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