Une enquête du journal américain du «New York Times» vient de révéler que
l’armée birmane à l’origine des appels à la haine contre les Rohingya sur Facebook.

Des militaires birmans ont propagé des milliers de messages viraux à caractère politique raciste et violent envers cette minorité musulmane.

Les ONG avaient dénoncé les faits.

Depuis 2013, les réseaux sociaux sont des instruments de diffusion d’appels à la haine, à la violence et au génocide contre les Rohingya en Birmanie.

Le New York Times dans son enquête parue ce lundi 15 octobre, apporte un éclairage nouveau :

les messages Facebook n’étaient pas tant le fait d’internautes lambda que de « militaires birmans [qui] ont transformé le réseau social en un outil de nettoyage ethnique

Certains anciens fonctionnaires et responsables militaires ont confirmé :

une campagne systématique sur Facebook qui s’étend sur au moins cinq ans » et qui visait principalement les Rohingya,

Contacté par le New York Times, Facebook a confirmé :

Facebook avait constaté des tentatives claires et délibérées de diffuser secrètement une propagande directement liée à l’armée birmane

Facebook avait annoncé avoir banni le compte du commandant en chef de l’armée, Min Aung Hlaing, ainsi que ceux d’une vingtaine d’autres individus et organisations également sanctionnés, comme la télévision militaire Myawady.

Le New-York times précise :

L’objectif de la campagne était de susciter un sentiment généralisé de vulnérabilité et de peur qui ne pourrait être dissipé que par la protection militaire

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