Ce n’est pas la joie pour les magasins Auchan, les scandales se suivent et se ressemblent, car après l’affaire du licenciement d’une hôtesse de caisse suite à un écart de 85 centimes, voici encore pire.

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Au magasin Auchan City de Tourcoing dans le Nord, les caissières ont plutôt intérêt à ne pas tomber malade ou être enceinte. Une employée de 23 ans en contrat de professionnalisation a été dans l’obligation de rédiger une lettre de plainte adressée à la direction du point de vente.
Elle explique qu’après avoir débuté son contrat en novembre dernier, son état de santé se détériore, elle découvre qu’elle est enceinte de deux mois. Les nausées et vomissement qui sont habituels lors des premiers mois de grossesse la contraignent à demander l’autorisation de se rendre plusieurs fois aux toilettes ainsi que de réaménager son horaire. Mais son employeur refuse de lui accorder cette “faveur”.
« Mon employeur me dit qu’il ne peut pas répondre tout de suite aux demandes des salariés, que s’il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde. »  explique-t-telle sur France Inter, ce qui l’oblige « du coup » à avaler son « vomi ».

Après un arrêt de travail d’une semaine, son état ne s’améliore pas et elle n’a toujours pas la possibilité de se rendre aux toilettes. « Proche de la perte de conscience », l’employée explique s’être rendue compte qu’elle saignait abondamment, les pompiers sont alors appelés à la rescousse, ceux-ci lui demandent si elle est allée aux toilettes, « J’ai dit que j’en ai été empêchée », raconte-t-elle, « ils m’ont dit d’y aller. Un pompier muni de gants a trouvé un fœtus dans la cuvette et m’a annoncé la perte de mon bébé », écrit-elle dans sa lettre à la direction.
Après une nuit passé à l’hôpital, personne ne s’enquiert de sa santé, par contre elle doit justifier l’abandon de poste avant la fin de sa journée de travail, rapporte-t-elle à Radio France.
Choquée par ce comportement inhumain et « des manquements répétés à son égard  » dont selon elle la responsabilité incombe à la direction, elle finit par écrire à ses employeurs pour leur demander une enquête du CHSCT.

Mais pour la direction il s’agit simplement d’« un enchaînement malencontreux des faits et d’incompréhensions mutuelles.  » d’ailleurs ajoute-t-elle «  la gestion du dossier est conforme aux procédures en vigueur ».
Par contre, la direction ne s’explique pas cette « instrumentalisation calomnieuse » d’une « situation douloureuse. » Pour preuve de sa bonne foi, la direction assure que la salariée pourra venir s’expliquer prochainement.

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