Alors que les yeux de la communauté internationale sont rivés sur le triste sort des réfugiés syriens, la Palestine en proie aux attaques sauvages de l’état sioniste, se débat entre l’envie de vivre envers et contre tout et les bombardements incessants qui font partie du quotidien. Les conséquences aggravantes de cette situation ont donné lieu au déplacement de 500.000 personnes, expulsées de chez elles après la destruction de leurs habitations par Tsahal.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Entre deux bombardements et l’exploit de ne pas être tués, les palestiniens sont sans eau potable et privés de tous les biens nécessaires à leur survie. 90% de l’eau de la bande de Gaza est non potable, et la seule source d’eau potable est un aquifère côtier souterrain partagé entre Gaza, Israël et l’Egypte.

Mais Israël en bonne dictature qui se respecte s’est trouvé une autre arme destinée à annihiler toute résistance et pour cela n’hésite pas à se servir de l’eau pour en priver les gazaouis en empêchant le déversement de l’eau vers Gaza. Finalement le peu d’eau qui arrive est viciée par des bactéries hautement toxiques.

« Nous ne pouvons pas la boire, ni nous en servir pour cuire ou laver… Nous sommes forcés d’acheter toute notre eau propre » et au prix fort. « Voyez-vous ma main ? », a confié une résidente de Gaza, montrant la peau irritée de sa paume. « C’est à cause de l’eau salée. J’ai une infection de peau. L’eau est pleine de sel. C’est comme les eaux usées », a-t-elle déploré. Une eau empoisonnée bourrée de nitrate, une substance cancérigène qui s’est retrouvée dans l’eau propre après les bombardements du réseau de distribution des eaux par l’aviation israélienne, entraînant une dégradation de la qualité de l’eau potable.

Une correspondante du site RT qui a mené l’enquête sur place a décidé de se rendre compte par elle-même en goûtant à l’eau, son constat est sans appel : « Ce café a un goût, comme s’il y avait du sel à l’intérieur et non pas du sucre. C’est parce que la plupart de l’eau de Gaza est contaminée par l’eau de mer », a expliqué la journaliste.

Hormis l’eau et les conflits, le blocus imposé à la population a entraîné un effondrement de l’économie faisant grimper le taux de chômage à 44%, l’un des plus élevé au monde. Aujourd’hui les palestiniens sont sans eau, sans hôpitaux, sans nourriture, sans toit pour s’abriter, sans aucune possibilité de quitter le pays, puisque assiégés d’un côté par les israéliens et de l’autre par les égyptiens.

L’apathie de la communauté internationale face à ce génocide laisse perplexe, mais un jour elle sera dans l’obligation de répondre des crimes commis avec son consentement.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici