Ah la liberté d’expression ! Celle qui vous oblige à adhérer à la secte «Je suis Charlie» au risque de vous attirez les foudres de la France bien-pensante, celle qui regarde du haut de sa grandeur les petites gens qui n’ont pour seul droit que de celui de se taire et d’acquiescer aux lois républicaines.

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Le rappeur Nekfeu par ses propos prononcés aux Victoires de la Musique a franchi la ligne rouge, celle qui vous intime de garder le silence sur tout ce qui pourrait ébranler les valeurs d’une France laïque et républicaine. Après avoir eu l’outrecuidance de soutenir publiquement l’humanitaire français Moussa détenu au Bangladesh, il a par son action lancé la meute à ses trousses.
La polémique engendrée par son discours aux Victoires de la Musique a donné l’idée à certains journalistes belliqueux de s’attaquer au chanteur en allant déterrer les vieux dossiers.

C’est ainsi qu’un journaliste de Sud Radio s’est plongé dans les archives pour dénicher un texte du rappeur datant de 2013 appelant à « un autodafé contre ces chiens de Charlie Hebdo ». Entre le soutien à Moussa et la condamnation du journal satirique le raccourci est vite fait et Louis Morin de Sud Radio va tenter d’incriminer le chanteur en exploitant l’un de ses anciens titres « La Marche» reprenant la phrase qui ressort aujourd’hui comme une accusation.

« Je réclame un autodafé contre ces chiens de Charlie Hebdo ! »

Pourtant le texte a été rédigé bien avant les attentats contre les journalistes de Charlie Hebdo et l’artiste s’est à maintes fois excusé, expliquant que le texte devait être pris au second degré.
Mais qu’importe les excuses, l’article de presse a fait des émules notamment l’ex ministre Claude Guéant qui a lancé une cabale contre Nekfeu en déclarant à Sud Radio : « Ce qu’il a dit, c’est insoutenable. Ce n’était pas à dire », « Je ne suis pas un supporter de Charlie Hebdo […] mais il n’empêche que ce journal a le droit de vivre et d’exprimer ce qu’il a envie d’exprimer », a-t-il ajouté.

Lui qui se prévaut d’être dans un pays libre en appelle à boycotter le chanteur :« Nous sommes dans un pays de liberté. La meilleure des réactions, c’est que ses auditeurs cessent de l’écouter et d’acheter ses disques. […] C’est insoutenable, ce qu’il a dit. Ce n’était pas à dire ».
Etrange que des propos prononcés en 2013 viennent ternir la joie de Nekfeu qui a remporté une victoire de la musique pour son album «Feu». Y-aurait-il un lien de cause à effet avec son soutien à l’un des membres de BarakaCity ?
Si le discours de Nekfeu a déplu à certains, il n’en est rien au sein de la communauté musulmane, préoccupée par l’incarcération de Moussa. La vidéo du discours a été partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux.

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