En 1991, l’Afrique du Sud met un terme à l’apartheid qui sévissait depuis 1948, une ségrégation légalisée tant au niveau politique, que social et économique. Depuis l’eau a coulé sous les ponts pourrions-nous penser, mais les nostalgiques de la domination blanche semblent encore bien actifs.

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Ce fait divers jugé en première instance mercredi dernier, le confirme tristement. A la barre des accusés, Willem Oosthuizen et Theo Martin Jackson, leur point commun ils sont blancs et racistes.
Les deux sud-africains comparaissent pour avoir brutalisé un autre sud-africain mais noir celui-là !

Le juge Jongilizwe Dumehleli du tribunal de Middelburg n’aura aucune compassion pour les deux accusés et c’est derrière les barreaux qu’il compte les garder au chaud jusqu’à leur procès.
« Vous ne demandez plus votre libération sous caution, vous serez maintenus en détention jusqu’au 25 janvier 2017. ».
Il faut dire que l’agression du 17 août à l’encontre de Victor Mlotshwa n’a rien de banal, car les deux blancs ont voulu en sorte commémorer les atrocités commises lors de la bonne vieille époque, celle qui leur permettait de “casser du nègre” en toute impunité.

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Et comme tout raciste dénué d’intelligence, ils ont filmé leur méfait dans une vidéo qu’ils ont publié sur internet. On y voit la victime allongé dans un cercueil et empêché d’en sortir par les deux énergumènes. Victor Mlotshwa est au bord de la crise d’hystérie, gémissant tout en essayant d’échapper à la cruauté de ses deux bourreaux.
Suite à la publication de la vidéo, les deux hommes âgés tout deux de 28 ans seront interpellés avant de comparaître brièvement devant plusieurs personnes venues spécialement assister à l’audience.

La victime a expliqué à la chaîne Enca, comment ses deux agresseurs l’avaient piégé: « J’étais en retard, j’ai pris un raccourci pour aller à Middelburg. Ils m’ont accusé d’être entré par effraction sur leurs terres. Ils m’ont tabassé et attaché puis emmené dans une ferme voisine. Et là-bas, ils m’ont mis dans le cercueil ».
Plus de 200 personnes se sont rassemblées à l’appel des principaux partis de la majorité et de l’opposition sud-africaines. « Prison à vie pour les racistes » et « le racisme n’a pas sa place dans notre société démocratique » ont scandé les manifestants devant le tribunal.

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