« J’aime la France de toutes mes forces. La France c’est ma mère et on ne touche pas à ma mère », la phrase prononcée par Jamel Debbouze juste après l’émoi dû aux attentats contre Charlie Hebdo en dit long sur l’amour que porte l’humoriste à sa France.
En plein cœur de l’actualité pour la diffusion de son film « Pourquoi j’ai pas mangé mon père » déjà très critiqué par la presse qui parle de « ratage » (Le Figaro), Jamel s’est livré au journal du Dimanche sur son nouveau rôle de réalisateur mais aussi sur ses sentiments de la politique française.

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L’humoriste n’a jamais caché son engagement pour la gauche et le prouve en encensant le premier ministre Manuel Valls qui dénonce l’Apartheid, des « mots forts » selon Jamel Debbouze.
Pour lui l’arrivée de la gauche au pouvoir a été un tournant favorable pour la France « on est moins insulté. On ne veut plus nous nettoyer au karcher et ça fait du bien » dit-il faisant allusion aux propos de Sarkozy en 2005 alors ministre de l’intérieur.
Fidèle au président de la république François Hollande, il lui trouve des circonstances atténuantes quant à sa politique condamnée par une majorité de français.

Il emploi une phrase imagée pour justifier les maladresses politiques du président « Il fait ce qu’il peut. Ce n’est pas le commandant de bord qui compte en ce moment, c’est l’état de la mer. Et elle est très agitée. François, accroche-toi! Mets ton gilet de sauvetage! ». Une vraie déclaration d’amour au gouvernement actuel.

Ce touche à tout ambitionne la création du G20 des quartiers, un projet qui lui tient à cœur comme il l’a confié au JDD. « Après le film et du temps pour ma famille, je veux organiser un G20 des quartiers. J’y pense depuis très longtemps. Avec des amis et des représentants associatifs avertis et concernés, des religieux musulmans, juifs, chrétiens. On veut trouver des réponses concrètes pour améliorer la vie quotidienne. On soumettra un projet à qui veut bien le lire et on cherchera le financement nous-mêmes ».

Il projette de s’adresser un peu plus aux hommes politiques et leur dédit un proverbe africain « Fau pas di fau fai » leur reprochant de trop parler plutôt que d’agir.

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