L’indice de développement humain (IDH) est un indice créé par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), il sert à mesurer le niveau et la qualité de vie des populations pays par pays. Le calcul de l’IDH tient compte de 3 paramètres : l’espérance de vie à la naissance, le nombre moyen d’années d’études et la richesse nationale par habitant. Cela permet de donner un aperçu de la qualité de vie des uns et des autres.
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Si l’on se réfère aux dernières données de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique en 2013, la Libye tient la tête du peloton devançant les pays du Maghreb et les autres pays africains. Longtemps leader du classement africain durant l’ancien régime de feu Mouammar Kadhafi, la Libye n’a depuis cessé de régresser.
Parmi les 3 pays du Maghreb, c’est la Tunisie qui est première du classement avec une espérance de vie pour les tunisiens de 76 années, les algériens et les marocains loin derrière vivent respectivement 71 et 72 ans. Les libyens sont descendus à 75 ans et continuent de régresser au fur et à mesure que la guerre civile persiste. L’Egypte stagne autour des 71 ans.
Pour l’Afrique subsaharienne, la vie est beaucoup plus courte, elle dépasse rarement les 60 années, pendant que la population de Sierra Leone ne vit en moyenne que 46 ans.
Bien sûr plus la qualité de vie s’améliore, plus on vit longtemps. C’est donc au Japon que les gens vivent le plus longtemps (84 ans), puis l’Australie, la Suisse, l’Italie, Singapour, … (83 ans). Les Etats-Unis et l’Europe, connaissent plus ou moins les mêmes moyennes.
Les populations d’Afrique du Nord et subsahariennes sont très jeunes à l’inverse de l’Europe où la population de plus de 65 ans ne cesse de croître et celle âgée de 85 ans devrait tripler d’ici 2060.
Selon une étude de l’ONU, 13% de la population tunisienne a plus de 60 ans mais devrait passer à 46% d’ici 2100 et gagner 10 ans d’espérance de vie (soit 86 ans).
