Pour avoir osé fuir les persécutions chinoises, 300 réfugiés Ouïghours risquent la peine de mort. Vivant un calvaire incommensurable dans l’indifférence la plus totale, les Ouïghours, originaires d’une province située à l’ouest de l’empire chinois, colonisés vers le XVIII e siècle par la Chine, sont massacrés régulièrement.

Les exactions à leur égard sont monnaie courant. Leur territoire, très riche, recèle d’importantes réserves de pétrole et de gaz, mais diminue un peu plus, chaque année au profit de l’envahisseur chinois.

Non contente d’avoir fait main basse sur leur patrimoine, la Chine, n’a de cesse de vouloir à tout prix exterminer cette population, qui, au fur et à mesure, diminue inéluctablement, au point de devenir minoritaire dans son propre pays !

Interdiction du port du voile, de la barbe et de la moustache, de la musique arabe, de la prière et du jeûne pendant le ramadan, voici quelques-unes des « réjouissances » servies à ce peuple démuni devant tant de violence.
Les manifestations sont réprimandées sauvagement, arrestations, exécutions sommaires, sont leur lot quotidien.

Un génocide au vu et au su de tous, sans pourtant indigner qui que ce soit. Rares sont les médias qui en font état. Plusieurs milliers de morts, sont à déplorer, massacrés par les forces de l’ordre dans le plus grand secret.

Au centre de cet enfer, 300 Ouïghours ont fui le pogrom, mais aussitôt interceptés par les autorités thaïlandaises, en possession de faux passeports, utilisés pour leur évasion.

Si la Thaïlande décide de les expatrier en Chine, ils risquent la peine de mort. Le ministère des affaires étrangères turc a souhaité apporter assistance aux rescapés de ce camp d’extermination, à ciel ouvert.
La Turquie est prête à les accueillir dans son pays, mais devra agir au plus vite pour régler la situation.
Rendons grâce à la Turquie d’avoir, par son action, levée une partie du voile sur le drame qui se déroule, actuellement, sous nos yeux et vécu par le peuple Ouïghour.

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