L’éveil des consciences se concrétise chaque jour qui passe. Charlie fait de moins en moins recette et après l’engouement qui a pris appui sur une émotion exacerbée par une médiatisation spectaculaire, le temps de la réflexion et enfin arrivé.

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Un événement qui n’a pas encore eu lieu mais déjà très controversé se tiendra le 5 mai prochain à New York. Il s’agit d’une cérémonie en l’honneur et en hommage aux victimes du journal Charlie Hebdo. Une remise de prix est même prévue pour le « courage et la liberté d’expression» dédiée au journal satirique.

Le gala qui est organisé par l’association mondiale d’écrivains le PEN (célèbre association mondiale d’écrivains créée en 1921) est loin de faire l’unanimité, puisque six des plus grands auteurs de la littérature anglo-saxonne ont décidé de ne pas assister à la cérémonie. Ils sont opposés à la venue à New York des deux journalistes Gérard Biard et Jean-Baptiste Thoret, rescapés de la rédaction en janvier.

Sur le site The Intercept, Green Greenwald, journaliste politique et écrivain américain, a fait preuve de discernement en fustigeant l’hypocrisie française sur son interprétation de la liberté d’expression. « Célébrer Charlie Hebdo, c’était surtout glorifier le sentiment anti-musulman; la liberté d’expression n’était que le prétexte. Rien de plus facile que de se moquer du groupe le plus marginalisé et opprimé de votre société. […] S’en prendre aux musulmans et à l’islam, c’est l’orthodoxie de l’Occident, que ce soit au niveau de la politique officielle ou au niveau de la culture politique. » a-t-il déclaré avec fermeté.

Les six romanciers, Peter Carey, Michael Ondaatje, Francine Prose, Teju Cole, Rachel Kushner et Taiye Selasi, ont été clairs quant à leur détermination dans le boycott en raison « des choix éditoriaux du magazine qui vise trop souvent l’Islam et son Prophète » a révélé France Info.

Rachel Kusner, écrivaine boycotteuse, a choisi de se livrer dans un mail envoyé aux représentants du Pen, où elle accuse Charlie Hebdo d’ «intolérance culturelle», puisant sa défense d’une « sorte de vision laïque forcée ». « Je ne pourrais pas m’imaginer assise dans une salle qui ferait une ovation debout à Charlie Hebdo. » .

Des voix s’élèvent de plus en plus pour faire cesser ce simulacre de liberté nauséabonde et ces prosternations face un journal faisant l’apologie de la haine de l’Islam.

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