La jungle de Calais, un terme barbare pour décrire le camp où s’entassent des milliers de réfugiés dans l’attente de partir vers la Grande Bretagne. Mis à part ce que nous disent les médias qu’en est-il réellement ? Comment vivent ces exilés qui ont décidé de fuir la guerre et les exactions ?
Une jeune étudiante accompagnée de deux de ses camarades a tenté l’aventure, celle de partager le quotidien de ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.

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Leur baluchon sous le bras et une bonne dose de courage en sus, les trois étudiantes en journalisme à Lille se sont rendues sur place pour rencontrer l’association Belgium Kitchen chargée de nourrir les nombreux réfugiés.
A l’approche du camp, le paysage se transforme radicalement, des grilles et des fils barbelés ambiance Guantanamo, accueillent l’arrivée des jeunes filles.
Une barrière affranchissable destinée à tenir éloigné les quelques téméraires qui oseraient s’aventurer à gagner l’Angleterre. Cette dernière à après tout payé assez cher sa tranquillité, puisque la France aurait reçu 17 millions d’euros pour financer l’hermétique enceinte.

Après les premières appréhensions face à tous ces visages étrangers, les trois amies vont vite se sentir très à l’aise dans cette «jungle» plutôt bien organisée contrairement à ce que laissent entendre les médias.
Les jeunes filles sont venues aider les nombreux volunteers sur place. Composés de chômeurs ou de simples bénévoles, les volunteers apportent une ambiance chaleureuse à tous ces malheureux qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Les deux jours qu’elles passeront dans le camp seront ponctués de repas servis aux migrants après avoir cuisiné une grande partie de la journée pour assouvir la faim de ces milliers de personnes.

La seule recommandation faite aux jeunes filles par l’association, c’est de ne pas s’aventurer seules la nuit dans le camp. Car le seul danger qui les guette ne vient pas des demandeurs d’asile mais des «fachos» qui traînent le soir pour en découdre avec tous ceux qu’ils croisent sur leur passage.
« Ne sortez surtout pas le soir, les filles. Le jour, faites ce que vous voulez, mais pas le soir. Jamais seules. Pas à cause des migrants, mais des fachos qui viennent dans la Jungle pour foutre le bordel, mettre le feu et tabasser ce qui passe, vous y compris »; déclare Isabelle membre de l’association.

Deux jours qui sont passés trop vite pour nos jeunes étudiantes qui garderont un souvenir impérissable de ce moment partagé avec ces migrants tant décriés mais qu’elles ont immortalisé dans un blog dédié à cette aventure.

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