Le boycott d’Israël ne se limite pas aux pressions économiques ou culturelles, le sport est aussi une arme redoutable contre la politique ségrégationniste de l’état hébreu.

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Depuis des années, des pays et des athlètes marquent leur soutien aux Palestiniens en refusant de se confronter aux sportifs israéliens.
Chaque JO a eu droit à sa part de boycott contre Israël qui malgré ses gesticulations n’a jamais réussi à refréner la haine grandissante à son égard.
Voici un petit florilège des athlètes qui ont prétexté des blessures pour éviter de se confronter aux israéliens.

En 2003 aux championnats du monde de tennis de table à Paris, le Yéménite Hani Al-Hammadi et le Saoudien Nabeel Al-Magahwi déclarent forfait pour leurs matches de poule qualification pour éviter de jouer avec les israéliens. Un refus qui leur vaudra d’être suspendus jusqu’à la fin de la saison.

– Un an plus tard, aux JO d’Athènes, c’est l’abandon du judoka iranien Arash Mir-Esmeili qui crée l’émoi pour avoir refusé d’affronter un israélien.
En 2009, l’israélienne Shahar Peer n’a pu participer au tournoi de tennis à Dubaï faute d’avoir reçu un visa des autorités des Emirats arabes unis.

En 2011, lors des Mondiaux de natation en Chine, Mohammad Ali Rezaei refuse de prendre le départ du 100 mètres brasse car l’israélien Gal Nevo est son voisin de couloir.

En 2015, le joueur tunisien, Malek Jaziri, classé 65ème mondial, invoque une blessure au coude pour éviter d’affronter l’Israélien Dudi Sela au tour de l’Open sud de France à Montpellier.

Comme nous pouvons le remarquer, le boycott contre Israël ne date pas d’hier et il ne s’agit là que de quelques exemples.

Les Jeux de Rio 2016 ne dérogent pas à la règle puisque les premiers boycotts commencent déjà à faire polémiques.
La judokate Saoudienne, Joud Fahmy invoque une blessure et évite une confrontation avec sa concurrente mauricienne pour ne pas être, en cas de victoire, confrontée à l’athlète israélienne. Une “blessure” qui relance d’ores et déjà les accusations d’antisémitisme tant chéries des médias qui ne perdent pas une occasion de nous ressortir cette sempiternelle rengaine.
Le boycott sportif n’est pas, comme souhaitent nous le faire croire les journalistes, destiné à incriminer des sportifs mais un pays, comme l’a déclaré si justement Jean-Guy Greilsamer, membre actif de l’Union juive française pour la paix (UJFP).

« Il ne s’agit pas de boycotter des individus mais Israël », soulignait en avril dernier le fondateur de l’UJFP à Info Halal.
Les JO de Rio ont donc débuté et déjà les boycotts contre Israël ont le vent en poupe. Le 5 août dernier ce sont les athlètes libanais qui refusent de partager le bus qui devait les emmener à la cérémonie d’ouverture avec les sportifs israéliens.
Le spécialiste israélien de la voile a indiqué que le refus Libanais était à « l’exact opposé de ce que représente l’Olympisme. ». Que dire alors de l’état hébreu qui confine les sportifs Palestiniens les empêchant de quitter le territoire quand ils ne sont pas carrément arrêtés sans raison ?

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