Les Etats-Unis, ce pays renommé pour ses droits et sa liberté en toutes circonstances, sa déclaration des droits entrée en vigueur en 1791, qui, entre autres, protège les droits de tous les citoyens américains.
“Tous” les citoyens ? Facile à prétendre, surtout lorsque l’on sait que le “United States Bill of Rights” avait été promulguée et rendue officielle par des hommes blancs…
Après la terrible affaire Ferguson, c’est à Berkeley qu’un autre policier blanc a très lâchement abattu un jeune noir de 18 ans lors d’une patrouille.
Les versions du drame diffèrent d’une bouche à l’autre : certains affirment que la victime a refusé de se mettre à terre. La police, elle, insiste sur le fait que le jeune a d’abord pointé une arme sur l’officier, ce qui expliquerait la réaction de ce dernier. La violence policière face aux citoyens noirs américains ne date surement pas d’hier.

La ségrégation raciale est une moisissure qui hante l’histoire des Etats-Unis depuis la première mention d’esclaves africains.
L’idéologie du racisme suppose que toutes les races ne se valent pas: d’un côté, il y a l’homme blanc, cette race “naturellement” supérieure et l’ “autre” , l’homme de couleur, défini autrefois par le terme anglais “negro”, qu’on assimilait à la peste.

Loin des paillettes, de sa ruée vers l’or et de son fameux “American Dream”, les Etats-Unis ont un passé, une marque indélébile et très lourde de sens, qui tôt ou tard, éclatera à la figure de tous.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici