Après les tragiques événements du 15 mars en Nouvelle-Zélande, nous avons pu apprécier la compassion et la solidarité des Néo-zélandais.
Un élan de bonté dont la communauté musulmane originaire d’Europe a peu l’habitude, il est vrai que les musulmans européens sont plutôt confrontés aux critiques et aux reproches quand ce ne sont pas les pires accusations qui les accablent.

50 musulmans dont des enfants et des femmes ont été décimés à Christchurch par un islamophobe, un suprémaciste blanc qui a justifié son attentat sanglant par le concept de «grand remplacement», théorie de l’écrivain français d’extrême droite, Renaud Camus.
Brenton Tarrant, le terroriste se plaint d’une «invasion» du monde occidental par les «non-Européens».

Alors que la presse nationale nous passe en boucle chaque fait divers perpétré par un déséquilibré se prétendant «musulman», le double attentat de Christchurch n’a étrangement pas fait la une de l’info.
Certaines chaînes préférant nous remémorer d’anciens attentats initiés par des pseudo musulmans.
Après tout « chacun son tour », comme certains l’ont déclaré ouvertement.

Sommes-nous en droit à notre tour de demander qu’ils se désolidarisent de l’ignoble attentat? De les sommer de sortir dans les rues pour prouver qu’ils condamnent l’odieux acte terroriste, comme ils l’ont exigé de notre part ?

Autant de questions qui resteront probablement sans réponse, alors rendons grâce aux Néo-zélandais qui ont prouvé que face à l’horreur, restons solidaires.

Après les attentats contre les deux mosquées de Nouvelle-Zélande, certaines chaînes d’info ont invité des islamophobes patentés pour faire ce genre de déclarations en toute quiétude :

On a quand même vécu en France un terrorisme islamiste qui était assez meurtrier, (…) je veux bien, œil pour œil, dent pour dent, si on veut jouer à de la comptabilité du match retour (…) on n’est pas encore dans l’équilibre

Les propos d’un rédacteur en chef du Figaro…

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