Le tribunal correctionnel d’Anvers a condamné un Anversois âgé de 65 ans à 10 mois de prison avec sursis et à une amende de 800 euros. L’homme a comparu pour des tweets incitant à la haine raciale envers les musulmans, ainsi que pour le harcèlement d’Els Keytsman, directrice d’Unia (Unia est un service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’égalité des chances).
Le centre interfédéral pour l’égalité des chances s’était porté partie civile, rapporte be.

L’homme, qui postait ses messages sous le pseudonyme “Fidelio”, appelait explicitement « à la violence contre les musulmans ainsi qu’à leur assassinat », a estimé le tribunal.

Les marocains, il faut les abattre ! – La seule façon de détruire la vermine marocaine est de s’attaquer simultanément à tous ceux qui s’expriment en faveur de l’Islam.  

Et si la justice a été jusqu’ici plutôt tolérante envers les islamophobes, elle devrait dorénavant être plus vigilante.
La loi antiracisme ne protège t-elle pas toute personne contre la haine, le mépris ou l’hostilité en raison de sa prétendue race, sa couleur de peau, nationalité, ascendance et origine nationale ou ethnique ?

Le tribunal a rendu sa décision estimant qu’il est question de “menace, d’attaque, d’incitation à la haine ou la violence à l’encontre d’un groupe, d’une communauté ou de leurs membres, ainsi que de la diffusion d’idées fondées sur la supériorité des races ou la haine des races”.

La prévention d’harcèlement à l’encontre de la directrice d’Unia et d’un employé du centre, a aussi été considérée comme établie. Le tribunal a souligné la gravité des faits qui témoignent d’un « manque total de respect pour l’humanité et la société ».

Suite au dépôt de plainte d’Unia, et sur demande des autorités judiciaires belges, Twitter a retrouvé l’identité de la personne derrière le pseudo “Fidelio”.

Les autorités belges ont fait cette demande en estimant que les propos tenus étaient contraires à la loi. Twitter a donc fini par donner l’identité de cette personne qui a multiplié les comptes, a déclaré, Patrick Charlier, le directeur d’Unia

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