L’actualité axée principalement sur le terrorisme, le radicalisme et la crise des migrants a ouvert la boîte de pandore qui était jusque-là sous valium attendant le bon moment.
Aujourd’hui, les citoyens français d’origine étrangère sont dans l’œil du cyclone depuis les événements de janvier 2015 qui ont définitivement changé leur quotidien.

Passons sur les info télé et les articles de nos journaux qui ont fait du «musulman» l’ennemi public numéro 1, passons sur le regard noir que vous jette désormais votre voisin dès que vous avez le malheur de croiser son chemin dans la cage d’escalier.
Oublions les regards apeurés lorsque vous montez dans le métro muni de votre sac à dos qui représente dorénavant une menace pour tout français, de souche cela va de soi, qui se respecte, oui nous sommes contraints et forcés de reconnaître que notre vie de musulman plutôt discret jusqu’ici a radicalement changée.

La multitude d’agressions à caractère raciste est là pour prouver aux derniers sceptiques que la vie ne sera plus rose tous les jours, à fortiori si vous avez une allure exotique et que vous portez le doux nom d’un pays lointain.
Car pour certains, exotique est synonyme de “maghrébin” donc “musulman”, une peau basanée, des cheveux crépus et le tour est joué. Un amalgame aussi ridicule que pathétique que nous devons à nos chers médias.
C’est sans doute ce qui a joué contre ce pauvre homme qui s’est fait agressé par deux islamophobes qui n’ont pas hésité à le frapper de plusieurs coups de couteau.
Vendredi dernier à Montauban, un jeune homme de 29 ans a été grièvement blessé par arme blanche par deux racistes qui ont été plus tard appréhendés par la police, selon La Dépêche du Midi.
La vie du jeune homme n’est heureusement plus en danger.

L’un des agresseurs auteur des coups, a reconnu les faits et a expliqué aux enquêteurs qu’il a agi pensant avoir affaire à un « Maghrébin », indique le parquet. Il a été mis en examen pour tentative d’homicide aggravé commise à raison de l’appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Son complice qui assure n’avoir porté aucun coups à la victime a été quant à lui mis en examen pour complicité.
Il s’avère au final que leur victime « n’était pas du tout d’origine maghrébine, il y a eu erreur sur la personne ».

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