L’affaire avait à l’époque fait grand bruit, pensez, un prince saoudien commandant des films porno à la carte ! Voilà de quoi faire les choux gras de la presse à scandale.

Pour rappel, une entreprise de service de conciergerie française du nom d’Atyla a intenté une action en justice contre la société immobilière 25 Avenue Bugeaud, détenue par une princesse saoudienne.
Avant que celle-ci en hérite, la société appartenait à son défunt père , le prince et ancien ministre des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal, décédé d’une crise cardiaque en 2015 à Los Angeles.

Le site lexpress.fr a même consacré un dossier entier à cette mystérieuse affaire, après tout pourquoi se priver ? Surtout que le principal intéressé est mort depuis belle lurette et qu’il ne peut dès lors contredire qui que ce soit.
Dans un article daté du 15 janvier 2019, le site français nous convie à un vaudeville où pornographie et sang royal sont au rendez-vous.
Au centre de cette sordide affaire, une soi-disant dette impayée de 90.000 euros si l’on en croit le plaignant Atyla. Une dette dont le prince Al-Fayçal aurait été redevable juste avant sa tragique fin.

Voulant récupérer ses sous, Atyla contacte alors ses héritiers, ces derniers sous le choc suite à ces révélations pour le moins étonnantes, n’en croient pas un mot et refusent bien sûr de s’acquitter du montant exigé.
En dernier recours, la société productrice de films pornographiques intente une action en justice pour récupérer son dû.
La 7e chambre civile du tribunal de grande instance de Nanterre a planché sur le dossier durant ces deux dernières années.

Et le verdict vient de tomber !
Le tribunal a relaxé la société immobilière, accusée de n’avoir pas réglé la facture du prince Al Fayçal. La SARL Atyla soutenait avoir été mandatée par le défunt prince pour le tournage de trois films à caractère pornographique mettant en scène sa maîtresse supposée et un homme de couleur.
Mais le tribunal de grande instance de Nanterre a reconnu dans son jugement que la société Atyla n’a produit « ni document contractuel justifiant de ce que celle-ci (l’entreprise immobilière) lui aurait commandé des prestations à caractère pornographique », ni pièce « permettant de justifier de l’existence et de l’étendue des relations contractuelles invoquées à l’appui de sa demande en paiement ».

La société Atyla a en outre été condamnée à verser la somme de 5.000 euros de dommages et intérêt en raison d’un « préjudice d’image »
L’avocat de la famille royale, Me Philippe Bouchez El Ghozi s’est dit satisfait.

Cette décision constitue une très belle victoire pour la SCI 25 Avenue Bugeaud et la famille du Prince Saoud Al-Fayçal. Elle permet ainsi de démentir les allégations fallacieuses de la SARL Atyla en restaurant la dignité entachée de la mémoire du Prince Saoud Al-Fayçal.

Un épilogue heureux qui rétablit la vérité et l’honneur du prince Al-Fayçal.

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