Nous connaissons que trop bien la situation des territoires occupés et les conditions de vie déplorables des Palestiniens, pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté l’oppression et l’embargo imposés par les israéliens et de l’autre le soutien inconditionnel de l’Egypte à Israël en participant activement au blocus.
Une évidence dont certains voudraient nous faire douter.

L’acteur égyptien, Adel Imam bien connu du monde arabe triomphe depuis bientôt un demi-siècle sur les petits et grands écrans.
Connu pour être fort en gueule et ne pas avoir sa langue dans la poche, il illustre le parfait archétype de «l’homme moderne». Profondément nationaliste, il ne cache pas sa haine des pratiques religieuses excessives.

Alors que les bombardements israéliens s’amplifiaient sur la bande de Gaza faisant plusieurs morts côté Palestiniens, Adel Imam a confié aux médias son avis sur les manifestations de la «Marche du grand retour» qui dénonce la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods
Mais contrairement à ce que nous aurions pu attendre de cet acteur admiré par des centaines de milliers d’Arabes, Adel Imam s’en est pris violemment aux manifestations de soutien à la population de Gaza, et plus encore au Hamas, coupable, selon lui, par ses provocations.
L’acteur d’origine égyptienne accuse le Hamas d’être responsable de la violence israélienne à l’encontre des Palestiniens. Ses déclarations ont été largement relayées par les médias israéliens.

Les images insoutenables de ces enfants déchiquetés par les tanks sionistes n’ont pas touché le cœur du comique égyptien. Une prise de position qui risque de lui coûter très cher.
Depuis ses propos, les médias du monde arabe et sur les réseaux sociaux, c’est la même effervescence. Les artistes, les intellectuels et les fans déçus ont fait part de leur indignation.
Un groupuscule extrémiste a même prononcé une fatwa rendant licite l’assassinat de la vedette égyptienne.

Adel Imam n’imaginait pas déclencher un tel déferlement de haine, alors dans une tentative désespérée d’apaiser les tensions, il a expliqué que le Hamas était un mouvement de résistance légitime mais qu’il n’aurait pas dû se lancer dans une confrontation perdue d’avance.
Ajoutant que ses critiques concernaient les Frères musulmans en Egypte et non pas les résistants palestiniens de Gaza. Une justification qui arrive trop tard.
Les médias se demandent aujourd’hui si l’artiste vieillissant paiera ou non le prix de cette trahison ?

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