Un policier blesse sérieusement une collègue en lui faisant une clé d'étranglement

Dans un train à destination de Paris, une gardienne de la paix a subi une clé d’étranglement de la part de l’un de ses collègues présent en patrouille. Depuis, elle souffre de multiples soucis de santé, dont une discopathie, et a porté plainte. Le journal Le Parisien précise que l’enquête a été confiée à l’IGPN.

La scène s’est passé le 19 juin dernier à bord d’un train. La gardienne de la paix était présente dans le cadre d’une mission de sécurisation des trains. Et, gare du Nord, un groupe de policiers de l’UAO (policiers de la gare du Nord) et de la PAF (Police aux Frontières) est monté dans le train. Au nombre de 7, ils se sont installés à l’écart des autres voyageurs.

C’est alors que Mathieu, l’un des 7 policiers a rejoint Thérèse et deux de ses collègues dans un box. Un échange a alors démarré entre eux sur les avantages et inconvénients de leurs différents services. Puis le sujet de la clé d’étranglement est venu sur la table. Et Mathieu de proposer à sa collègue Thérèse de lui faire une clé d’étranglement. Proposition qu’elle a acceptée sans se douter de la violence dont elle allait être la victime.

Une clé d’étranglement à l’origine de sérieuses blessures

Elle raconte :

«Il m’a serrée très fort le cou, m’a mis son genou sur la colonne vertébrale et m’a entraînée au sol.»

C’est alors que la femme, suffoquant, tape du bras et des pieds pour signaler sa détresse mais selon elle, il l’a alors serrée encore plus fort.

«Je ne pouvais plus ni respirer ni parler. Je l’entendais me chuchoter des mots dans l’oreille, mais je ne comprenais pas ce qu’il me disait car je me sentais partir.»

Les deux autres policiers, témoins de la clé d’étranglement, ont aussitôt réagi en faisant lâcher prise à Mathieu. D’ailleurs, l’une des policières a déclaré :

«La pression qu’il exerçait était complètement démesurée et sans aucune mesure avec une simple démonstration.»

Le Journal Le Parisien a pu se procurer le rapport médical de la policière. Suite à cette clé d’étranglement, celle-ci souffre d’un «traumatisme du rachis cervical», d’une «discopathie» et d’une «position asymétrique de l’odontoïde». L’empêchant de tourner la tête correctement.

Depuis cet incident, la policière se plaint de violentes douleurs « au cou et au dos » et se déclare toujours « sous le choc ». C’est ainsi qu’elle a décidé de porter plainte. Une enquête est désormais ouverte par le parquet de Bobigny.

 

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