La France qui fait face à un afflux de migrants somme toute assez faible par rapport aux pays voisins, angoisse déjà à l’idée d’en voir d’autres envahir son territoire. Mais n’en déplaise à certains, les réfugiés n’en ont cure de la France et de son “hospitalité”, il s’avère que les exilés qui ont fui le pire ont quelques préférences et apparemment l’Hexagone ne les attire pas du tout. Leurs souhaits tendent plutôt vers l’Allemagne où le niveau de vie correspond plus à leurs attentes, nous apprend le site du Figaro.

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Les partis d’extrême droite ont crié au loup un peu trop vite, l’invasion tant crainte et décriée n’aura finalement pas lieu, et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le président François Hollande qui avait pris l’engagement de soulager l’Allemagne d’un millier de réfugiés, a dépêché des agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) à Munich dans le but louable de convaincre les ressortissants syriens, irakiens et érythréens de demander le statut de réfugié.
Mais le moins que l’on puisse en dire c’est qu’ils ne se pressent pas au portillon, seules « 600 personnes » ont été « identifiées à Munich comme étant des réfugiés relevant du droit d’asile et sont aujourd’hui dans différents centres d’hébergement » a indiqué le directeur général de l’Ofpra, Pascal Brice.

Comment expliquer ce manque d’engouement de personnes pourtant démunies et dans un état d’assistanat et de dépendance ?
Notamment les démarches administratives complexes pour obtenir un titre de réfugié avec une période d’attente de neuf mois, période durant laquelle ils ne peuvent exercer une activité.
Les migrants préfèrent s’installer outre-Rhin, là où ils ont de la famille ou des connaissances, parmi eux « des universitaires qui ont des contacts avec les universités et qui ont donc rejoint des connaissances , précise l’association Habitat et Humanisme, en charge du centre d’accueil de Bonnelles.

On peut être réfugiés et ne pas vouloir être traités en SDF, même si le gouvernement prévoit de loger les réfugiés dans les meilleures conditions, nombreux sont ceux qui se retrouvent en périphérie parisienne dans des habitations de fortune voire à la rue.
Pour compléter le tableau, le taux de chômage flirtant avec les 10% a eu raison des plus téméraires, et c’est donc tout naturellement que l’Allemagne remporte tous les suffrages auprès des migrants.

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