Le président palestinien se dit prêt à travailler avec Trump pour parvenir à la paix avec Israël

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Le président palestinien Mahmoud Abbas s’exprime lors d’une réunion de la direction palestinienne au siège de la présidence, à Ramallah, le 2 décembre 2023.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré mercredi qu’il était prêt à travailler avec le président américain Donald Trump pour parvenir à un accord de paix global avec Israël, rapporte l’agence Anadolu.

Dans une lettre adressée au président américain, Mahmoud Abbas a exprimé sa « profonde gratitude et son appréciation pour les efforts réussis de Donald Trump ayant permis d’aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran », selon l’agence de presse officielle Wafa.

Mahmoud Abbas a qualifié le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël d’« étape nécessaire et importante pour désamorcer les crises qui minent le monde, et qui aura un impact positif sur la sécurité et la stabilité de la région ».

Après 12 jours de combats aériens entre les deux puissances rivales de la région, Donald Trump a annoncé lundi un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran visant à mettre fin à leur conflit.

« Un cessez-le-feu à Gaza constituerait une avancée supplémentaire dans les efforts cruciaux de Donald Trump pour instaurer une paix juste et globale entre Palestiniens, Israéliens et le reste du monde », a déclaré Mahmoud Abbas.

Le dirigeant palestinien a exprimé sa volonté de coopérer avec Donald Trump, l’Arabie saoudite et l’ensemble de la communauté internationale « pour concrétiser la promesse de paix, afin d’assurer la sécurité et la stabilité pour tous ».

« Avec vous, nous pouvons accomplir ce qui paraissait impossible : une Palestine reconnue, libre, souveraine et en sécurité ; une Israël reconnue et sécurisée ; et une région vivant dans la paix, la prospérité et l’intégration », a écrit Mahmoud Abbas dans sa lettre adressée à Donald Trump.

Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit une offensive brutale contre Gaza depuis octobre 2023, ayant causé la mort de plus de 56 100 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.

Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l’enclave.

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